3 mars 2009
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14:49
Ce pourrait être un commentaire de la politique du conseil Général socialiste sans boussole mais c'est d'abord la question éventuelle du rattachement de notre département à une grande région administrative à l'occasion du rapport déjà très discuté mais pas encore officiellement présenté de la commission Balladur sur la réforme des collectivités territoriales.Département "intermédiaire" créé artificiellement en 1791 sous la menace vendéenne, les Deux-Sèvres depuis deux siècles sont en quête de leur identité historique face à leur puissant voisin qui fut selon le mot d'un écrivain vendéen ( Jean Yole) le seul département à devenir une région pour tenir tête à la Révolution.Depuis le sociologue André Siegfried, l'opposition sociologique, économique et politique entre le nord deux-sèvres conservateur avec le granit et le curé et le sud calcaire radical voire rouge, calcaire avec l'instituteur a notoirement évolué.Toutefois les tendances centrifuges vers Nantes, Cholet ou Angers pour le nord , vers Poitiers pour le centre et Bordeaux ou La Rochelle sont toujours présentes.Chacun pour étayer son argumentaire appelle l'histoire à la rescousse Aliénor d'Aquitaine, le haut et le bas poitou avec la Vendée oubliant que l'idée de région a été remis en scène sous Pétain.
En observant les regroupements professionnels, administratifs ou bancaires , on s'aperçoit que l'appartenance à une région précise est fluctuant selon les enjeux du moment et de la structure.
A l'heure de l'Europe et de la mondialisation, que signifient les limites administrartives excepté les rivalités féodales de "barons régionaux opposés à un pouvoir central "? N'est-il pas de bon sens, d'imaginer dans le respect des structures existantes nées des communes, des coopérations volontaires autour de projets de développement pour le mieux vivre des habitants de notre territoire? Nous avons tout à y gagner en efficacité,en solidarité, en économie d'échelles et en respect des identités culturelles, et tant pis pour les ambitieux de pouvoirs!
En observant les regroupements professionnels, administratifs ou bancaires , on s'aperçoit que l'appartenance à une région précise est fluctuant selon les enjeux du moment et de la structure.
A l'heure de l'Europe et de la mondialisation, que signifient les limites administrartives excepté les rivalités féodales de "barons régionaux opposés à un pouvoir central "? N'est-il pas de bon sens, d'imaginer dans le respect des structures existantes nées des communes, des coopérations volontaires autour de projets de développement pour le mieux vivre des habitants de notre territoire? Nous avons tout à y gagner en efficacité,en solidarité, en économie d'échelles et en respect des identités culturelles, et tant pis pour les ambitieux de pouvoirs!